đł PsychogĂ©nĂ©alogie et loyautĂ©s familiales : se libĂ©rer dans lâamour, jamais dans la rupture
Je suis Caroline David Keskin, psychogĂ©nĂ©alogiste, magnĂ©tiseuse et coach bien-ĂȘtre Ă La BĂątie-Neuve, entre Gap et Chorges, au cĆur des Hautes-Alpes, non loin du Champsaur et dâAncelle.
Mon accompagnement est nĂ© dâun lien profond avec mes ancĂȘtres et plus particuliĂšrement avec mes grands-parents dĂ©funts, dont la prĂ©sence aimante mâa toujours guidĂ©e.
đż Pourquoi la psychogĂ©nĂ©alogie ?

hautes alpes 05
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Câest en ressentant cette reliance aux gĂ©nĂ©rations passĂ©es que jâai dĂ©couvert la psychogĂ©nĂ©alogie, une approche vivante et profondĂ©ment humaine.
Jâai compris que pour avancer pleinement dans ma vie, il me fallait me libĂ©rer de certaines mĂ©moires familiales, tout en honorant ceux qui mâavaient prĂ©cĂ©dĂ©e.
Je ne cherchais pas à rompre, mais à réconcilier :
Ă libĂ©rer moi-mĂȘme, mais aussi eux, mes ancĂȘtres, afin que chacun, puisse continuer son chemin dans la paix.
Dans ce travail, il est fondamental de se souvenir que :
đ En psychogĂ©nĂ©alogie, on ne coupe jamais les liens dâamour. On les Ă©claire, on les adoucit, on les fait circuler Ă nouveau.
đž Une mĂ©thode du vivant
La psychogénéalogie est avant tout une méthode du vivant.
Elle nous aide à retrouver un équilibre entre ce que nous avons reçu et ce que nous voulons transmettre.
Elle nous invite Ă vivre en harmonie, sans colĂšre, sans reproche, mais avec joie, respect et bien-ĂȘtre.
Câest une approche qui sâappuie sur la vĂ©ritĂ© intĂ©rieure :
nous ne travaillons jamais sur de fausses informations, mais sur ce qui est ressenti, exprimé ou connu avec sincérité.
Chaque mot, chaque souvenir, chaque émotion est accueillie avec bienveillance et discernement.
âïž La loyautĂ© familiale : un fil dâamour Ă comprendre
La loyautĂ© familiale est un lien invisible, tissĂ© dâamour et de fidĂ©litĂ©.
Elle peut ĂȘtre douce et porteuse, ou parfois contraignante, quand elle nous pousse Ă reproduire des schĂ©mas, par peur de trahir notre lignĂ©e.
Travailler sur ces loyautĂ©s, câest reconnaĂźtre ce fil et apprendre Ă le laisser respirer.
âJe tâaime, je te rends ce qui tâappartient, et je continue ma route en te gardant dans mon cĆur.â
Câest une dĂ©marche dâamour et de conscience, qui permet de se rĂ©concilier avec son histoire, de retrouver sa juste place et de vivre pleinement le prĂ©sent.
đČ Exemples de loyautĂ©s familiales dans les Hautes-Alpes
      đŸ 1. « Il faut travailler dur pour mĂ©riter sa vie »
Dans les vallĂ©es agricoles ou montagnardes, beaucoup dâancĂȘtres ont connu la rudesse du travail de la terre, les hivers longs, la montagne exigeante.
De gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, une fidĂ©litĂ© Ă lâeffort sâest installĂ©e :
âIl faut peiner pour ĂȘtre digne.â
âOn nâa rien sans sueur.â
Cette loyautĂ©, issue du courage et de la fiertĂ© paysanne, peut aujourdâhui pousser les descendants Ă sâĂ©puiser, Ă culpabiliser quand ils se reposent, ou Ă se priver de joie.
Travailler dessus, câest apprendre Ă honorer lâeffort sans sây enfermer, Ă accueillir la douceur et le plaisir comme un droit lĂ©gitime.    đ 2. « On ne quitte pas la terre des ancĂȘtres »
Dans les Hautes-Alpes, lâattachement au village, au hameau, Ă la ferme ou au terrain familial est trĂšs fort.
Certains descendants portent une culpabilitĂ© Ă sâĂ©loigner, Ă vendre, Ă partir vivre ailleurs.âSi je quitte le pays, je trahis mes racines.â
Cette loyautĂ© peut retenir, bloquer des Ă©lans ou empĂȘcher dâoser une nouvelle vie.
Le travail en psychogĂ©nĂ©alogie permet de reconnaĂźtre cet amour profond du territoire, tout en se donnant la permission de vivre son propre chemin, sans rompre avec ses origines.    đŻïž 3. « Dans notre famille, on ne montre pas ses Ă©motions »
Les anciens, souvent marqués par la guerre, les deuils ou la survie, ont appris à taire leurs sentiments pour ne pas sombrer.
Cette pudeur, pleine de dignitĂ©, est devenue une loyautĂ© au silence :âIl faut ĂȘtre fort, ne pas se plaindre.â
âLes larmes ne servent Ă rien.â
Mais leurs descendants peuvent en souffrir : blocages affectifs, difficultĂ© Ă dire « je tâaime », Ă pleurer, Ă exprimer la joie.
En reconnaĂźtre lâorigine permet de redonner au cĆur sa place, et de transformer la retenue en sagesse douce.đŽ4.« Mange mon petit, on ne peut pas faire dâun cheval maigre un cheval de trait »
Mon grand-pĂšre disait souvent cette phrase, un peu bourrue et tendre Ă la fois.
Elle rĂ©sonne encore en moi comme une parole de transmission, une façon de dire :âNâoublie pas de te nourrir, de prendre soin de toi, sinon tu ne pourras rien tirer de la vie.â
DerriÚre ces mots de paysan se cache une loyauté familiale à la solidité, au courage et au travail.
Dans nos montagnes, on valorisait la force, la capacitĂ© Ă âtenir deboutâ malgrĂ© le froid, la terre rude, les saisons difficiles.
On devait ĂȘtre robuste, endurant, capable de âtirer la charrueâ de la vie.Mon grand-pĂšre disait souvent cela, le regard tendre et rieur, une main posĂ©e sur mon Ă©paule.
Pour lui, câĂ©tait une maniĂšre dâaimer, de protĂ©ger.
Il avait connu la pauvretĂ©, les hivers durs, les temps oĂč la terre donnait peu.
Alors, manger, câĂ©tait vivre, câĂ©tait ĂȘtre en santĂ©, câĂ©tait tenir bon.Mais parfois, cette sagesse a fait naĂźtre dans les gĂ©nĂ©rations suivantes une exigence de force constante :
la peur de faiblir, de se reposer, de demander de lâaide.
On se sent presque coupable de ralentir, comme si ĂȘtre doux ou fatiguĂ© Ă©tait une faiblesse.Et puis, sans sâen rendre compte, certains traduisent cette parole dâamour par une autre fidĂ©litĂ© :
âSi je mange, je prouve que je vais bien.â
Alors, la nourriture devient un rĂ©confort, parfois un poids, un fardeau hĂ©ritĂ© de la mĂ©moire du manque.Pourtant, au fond, le message du grand-pĂšre nâĂ©tait pas lĂ .
Il disait simplement :âPrends soin de toi, nourris ton corps pour que la vie circule.â
Aujourdâhui, on peut entendre ses mots autrement :
comme une invitation Ă se nourrir sainement, avec respect, Ă©quilibre et gratitude â
Ă honorer la nourriture comme une Ă©nergie vivante, et non comme un refuge ou une contrainte.Câest ainsi que la loyautĂ© familiale se dĂ©fait dans lâamour :
en gardant la tendresse du message, tout en libĂ©rant le corps du poids de lâinjonction.
On transforme la mĂ©moire de la peur du manque en mĂ©moire de confiance et dâabondance.Travailler sur ces mĂ©moires, câest rendre hommage Ă cette phrase autrement :
âMange, prends soin de ton Ăąme, de ton cĆur et de ton corps, car pour avancer dans la vie, il faut aussi savoir se nourrir dâamour, de beautĂ© et de tendresse.â
Ainsi, la parole de lâancien se transforme en bĂ©nĂ©diction vivante :
elle ne dit plus âsois fort Ă tout prixâ, mais âprends soin de ta force intĂ©rieureâ.
đ« Un accompagnement respectueux et conscient
Lorsque certaines personnes ont vĂ©cu des situations douloureuses, nous nâabordons ces thĂ©matiques que sur demande profonde et si la personne est prĂȘte Ă sâen libĂ©rer, pour elle-mĂȘme et pour sa lignĂ©e.
Je ne dépasse jamais mes limites de thérapeute :
je nâouvre un travail de psychogĂ©nĂ©alogie que si la personne est psychiquement et Ă©motionnellement en capacitĂ© de le faire.
En psychogĂ©nĂ©alogie, on ne force rien, on nâimpose rien.
On ne va jamais au-delĂ de ce que la personne peut accueillir Ă ce moment de sa vie.
Ce doit ĂȘtre un moment de douceur, de libĂ©ration, de sĂ©rĂ©nitĂ© et de conscience, jamais une Ă©preuve ou un choc Ă©motionnel.
Câest un accompagnement du cĆur, dans le respect absolu du rythme et des besoins de chacun.
đ Une pratique complĂ©mentaire de bien-ĂȘtre
La psychogĂ©nĂ©alogie nâest pas une thĂ©rapie mĂ©dicale et ne remplace aucun professionnel de santĂ© ou psychologue.
Elle sâinscrit comme un outil complĂ©mentaire de mieux-ĂȘtre, une voie de connaissance de soi et de transformation intĂ©rieure.
Elle permet dâouvrir le cĆur, dâapaiser les mĂ©moires, et dâavancer plus libre et plus vivant, en harmonie avec son histoire.
đș En conclusion
Travailler sur ses racines, câest honorer la vie.
Câest apprendre Ă aimer autrement, Ă remercier ceux qui ont ouvert la route avant nous, et Ă offrir Ă nos enfants une lignĂ©e apaisĂ©e.
âQuand une seule personne guĂ©rit, câest tout lâarbre qui respire mieux.â
âš Je vous accueille Ă La BĂątie-Neuve, entre Gap et Chorges, dans un espace dâĂ©coute, de lumiĂšre et de paix, pour cheminer ensemble vers la libertĂ© intĂ©rieure et la rĂ©conciliation du cĆur.
Caroline David Keskin
PsychogĂ©nĂ©alogiste â MagnĂ©tiseuse â Coach bien-ĂȘtre
Dans lâamour du vivant et la mĂ©moire des anciens.
Contactez-moi pour faire ce beau travail au 06.09.16.30.59 ou dans la rubrique contact de mon site